Présentation du club

Issus en 2005 de la fusion des trois grands clubs de football de la capitale, à savoir l’Alliance 01, le Spora et l’Union, les fondements pour la création du club de football de la capitale ont été posés.Fort des expériences de chaque club, le Racing a su s’imposer dans le pays comme une référence dans la formation des jeunes joueurs
Le club se veut le reflet de la capitale par la richesse socioculturelle de ses résidents. Il favorise l’intégration et forme de nombreux joueurs de toutes nationalités et cultures différentes.
 
Le Racing Union Lëtzebuerg a hérité de ses trois clubs fondateurs une histoire socioculturelle et sportive des plus anciennes et des plus fournies de notre football national avec notamment 
28 titres de Champion du Luxembourg 
21 titres de Coupe de Luxembourg 
De nombreux matchs de Coupe d'Europe avec notamment le Real Madrid, l'AC Milan ou le FC Barcelone comme adversaires.
Le Racing Union Lëtzebuerg possède sans doute le palmarès le plus riche du pays.
 
Les couleurs du Racing FC Union Lëtzebuerg sont le bleu ciel et le blanc.
 
Historique du Club 
Débuts en fanfare
Le Racing Club Luxembourg a été fondé en 1907, et le club est devenu le premier Champion du Luxembourg en 1909-1910, ainsi que premier vainqueur de la Coupe du Luxembourg en 1922. Avec le Sporting Club Luxembourg et l'Union Sportive Hollerich, les trois clubs de la capitale ont dominé le football luxembourgeois. La suprématie des footballeurs de la capitale était telle que la première équipe nationale, qui affronta le 29 octobre 1911 la France (1-4), était composée exclusivement de joueurs du Racing Club Luxembourg, du Sporting Luxembourg et de l'Union Sportive Hollerich/Bonnevoie.
 
Premières fusions
La domination insolente du football de la capitale dans les années 1920 s'est terminée avec l'émergence des clubs du sud du Luxembourg comme le CS Fola Esch et les Red Boys Differdange. Cela a lancé un phénomène qui a profondément marqué la vie footballistique de la commune : la propension des clubs à fusionner, quelles qu'en soient les raisons.
 
La première grande fusion eut lieu en 1923 : elle regroupait les deux premiers champions de Luxembourg, le Racing et le Sporting. Les origines du Racing se trouvaient au Limpertsberg, où il avait aménagé un terrain de jeu à l'emplacement actuel de la "Schueberfouer", avant de déménager route d'Esch en 1912. Il s'était encore couvert de gloire en remportant en 1922 la première Coupe de Luxembourg aux dépens de la Jeunesse d'Esch (2-0). Le Sporting, le club du centre de la ville, avait, dès 1910, trouvé refuge au "Brasseschweier" et s'était quant à lui illustré une dernière fois en s'emparant du titre de champion en 1919. En 1923, les deux clubs décidèrent de s'unir, non sans de vives discussions dans les deux camps, sous le nom de CA Spora Luxembourg - les trois premières lettres de SPOrting assemblées aux deux premières de RAcing. Le club fusionné allait devenir non seulement l'un des clubs de football les plus titrés, mais également le plus grand club omnisports du pays (athlétisme, escrime, tennis). 
 
A peine deux ans plus tard, en 1925, le meilleur des trois clubs de Luxembourg depuis les origines du football national, l'Union Sportive de Hollerich/Bonnevoie, s'associa à la Jeunesse Sportive de Verlorenkost, qui disposait d'un terrain beaucoup mieux situé. Dorénavant, le club se nomma Union Sportive de Luxembourg et pratiquait au Verlorenkost, sur un terrain situé pratiquement au même endroit que l'actuel Stade Achille Hammerel.
 
Ces deux fusions allaient bien vite être couronnées de succès : l'Union, forte de ses internationaux Jean Walin, Ady Hubert, Robert Ries et autres Will Schutz, acquit son sixième titre dès 1927. Le Spora, quant à lui, avait déjà entamé une période des plus fastes, qui allait lui rapporter jusqu'au de la Seconde Guerre mondiale la bagatelle de sept titres de champion et trois Coupes de Luxembourg. Cette succession de victoires se prolongeait au-delà de la calamiteuse période nazie, jusqu'au début des années soixante.
 
L'âge d'or du Spora
Cette période dorée des "Bleu et Jaune" avant 1940 et après 1945 coïncida avec les inoubliables saisons passées au "Brasseschweier". Sur ce terrain magique de la Place Joseph II, au milieu des habitations, au contact permanent de la population et, surtout, de la jeunesse, le Spora vivait intensément, trouvait ses ressources, s'éclatait véritablement. Sur ce véritable terrain de quartier, le Spora acquit au fil des années une renommée de maître-organisateur de grands événements. Dès 1924, le Spora organisait la "Coupe des 3 Nations" lors du week-end de Pâques, à laquelle participaient toujours deux équipes étrangères. Cette authentique compétition dépassait le simple caractère amical, elle allait connaître pas moins de 25 éditions et perdura, avec différentes interruptions il est vrai, jusqu'en 1965. Elle fit apprécier au public luxembourgeois un nombre considérable de grandes équipes européennes, telles l'Austria Vienne en 1932 avec son fameux avant-centre Mathias Sindelar, la vedette du "Wunderteam" autrichien en ce temps-là, ou encore le PSV Eindhoven, le Slavia Prague, les Young Fellows de Zürich, le Beerschot d'Anvers, Lanerossi Vicenza, même l'équipe brésilienne de Bangu.
 
La renaissance de l'Union et la percée de l'Aris
Le titre de 1961 de Champion de Luxembourg aura été la dernière du CA Spora avant bien longtemps. Après 1961, le Spora se fit donc rare, abstraction faite de ses deux succès en Coupe de Luxembourg, en 1965 et 1966, sous la baguette de son entraîneur-joueur Vic Nurenberg, l'ancien crack professionnel qui avait défrayé la chronique internationale en 1960, en marquant les trois buts de la victoire de l'OGC Nice en Coupe d'Europe des Clubs Champions contre le Real Madrid.
 
Si dans les années 60 et 70, le Spora disparut des sommets, pour autant d'autres clubs de la commune prirent le relais. En tout, la ville de Luxembourg firent la fête une quinzaine de fois pendant la période de 1959 à 1972 ! Tout d'abord, l'Union Sportive Luxembourg, qui avait pour ainsi dire disparu de la circulation après sa victoire lors du championnat en 1927, refit surface de façon aussi spectaculaire que réjouissante. En l'espace d'une douzaine d'années, le club du Verlorenkost remporta deux nouveaux titres de champion en 1962 et 1971, et ajouta cinq victoires en Coupe de Luxembourg (1959, 1963, 1964, 1969, 1970) au seul succès qu'il y avait inscrit jusque-là (1947).
 
Ce fut la glorieuse période des piliers comme Johny Léonard — trois fois consécutivement, en 1963, 1964 et 1965 meilleur réalisateur en division nationale avant de partir au FC Metz — et les débuts victorieux de jeunes tels Nico Braun. Avant d'entamer une grande carrière professionnelle, Nico Braun avait été sacré meilleur buteur (avec 25 réalisations en 22 matches) du championnat 1970/71 que son club avait dominé sans concéder la moindre défaite ! Les années 60 allaient également être marquées par un phénomène remarquable : l'arrivée parmi l'élite du football grand-ducal d'un autre club de la capitale : l'Aris de Bonnevoie.
 
En 1963/64, l'Aris et tout Bonnevoie jubilèrent : pour sa cinquième saison seulement au niveau le plus élevé, l'équipe du quartier le plus peuplé sur le territoire de la ville remportait finalement le premier trophée de son existence. Qui plus est en devançant le "cher" voisin de Verlorenkost. Du parc des sports, nommé plus tard Stade Camille Polfer en mémoire de l'ancien bourgmestre de la Ville et entraîneur du club, jusqu'au casino syndical, toute la localité était en folie.
 
Après les titres en 1966 et en 1972, soit trois titres en huit ans, on en aurait presque oublié de mentionner qu'entretemps, en 1967, l'Aris s'était également emparée de la Coupe de Luxembourg. Cette victoire-là fut encore une fois signée aux dépens de l'Union. Mais, comme s'il n'avait pas bien digéré ces plats gourmands, le club de Bonnevoie en resta là, jusqu'à sa fusion en 2001 avec le CS Hollerich. Il ne retrouva plus jamais l'allant des fastes années 60. Mais le football de la capitale ayant de tout temps été cyclique, des années de succès alternant avec des périodes creuses, après les folles années 60, il fallut attendre une dizaine de saisons avant de voir de nouveau un représentant de la ville de Luxembourg s'illustrer en 1980.
 
Une fin de siècle trompeuse
Il est vrai que sur le plan des résultats et des performances, les années 80 et 90 ont vraiment très fière allure, davantage même que la fabuleuse décennie 60. Quand bien même l'Aris était rentré dans le rang et que le Spora, à part son dernier titre (1989) déjà évoqué, devait se satisfaire d'une seule victoire en Coupe de Luxembourg en 1980, la Ville et sa banlieue brillaient de mille feux grâce a l'Union.
 
L'Union pouvait compter sur des cadres internationaux, et donc la vitrine de l'Union était richement garnie. Privée très tôt de son grand espoir Roby Langers, meilleur buteur de la division nationale avec 26 buts a l'âge de 20 ans, parti dès l'été 1980 pour un long et fructueux périple a l'étranger, l'Union restait longtemps animée par les plus fidèles parmi les fidèles. L'équipe se distingua d'abord en Coupe de Luxembourg (en 1986, 1989 et 1991) avant de réussir un tonitruant triplé en championnat (en 1990, 1991 et 1992). Et l'Union aura été la dernière formation de la capitale à remporter un trophée à la fin du XXe siècle : en 1996, elle se paya le luxe de battre en finale de la Coupe, sur le score de 3-1, la grande équipe de la Jeunesse d'Esch, celle qui, de 1995 à 1999, allait dominer haut la main le foot grand-ducal en ramassant cinq titres de champion à la suite.
 
Cette mémorable victoire a d'ailleurs failli être la toute dernière d'un club de la capitale, jusqu'à la victoire héroïque du Racing FC Union Lëtzebuerg en Coupe de Luxembourg 2017/18, le premier titre après la fusion de 2005.
 
C'est bien la preuve que les saisons précédantes et suivantes le passage du XXe au XXIe siècle n'ont guère été flamboyantes. Les meilleurs clubs de la Ville de Luxembourg ayant vécu pendant des années au-dessus de leurs moyens, ils se trouvaient forcés de réduire leur train de vie, c'est-à-dire qu'ils durent renoncer peu ou prou à une politique de transferts coûteuse et n'étaient plus à même financièrement de retenir les meilleurs jeunes formés au club.
 
Le succès ne pouvait cacher la réalité : à l'image de la désaffection dramatique du public, la chute sur le plan sportif avait été vertigineuse au fil des années. L'heure était donc grave : non seulement l'avenir sportif était sombre, mais au fil du temps la situation économique était devenue de plus en plus délicate et les dirigeants administratifs toujours plus prononcés. Encouragés par le Collège Echevinal de la Ville de Luxembourg, les responsables de l'Alliance, de l'Union et du Spora se résignèrent à fusionner. Le Racing FC Union Luxembourg fut donc créé.
 
 
Alliance 01
Le Club de football ALLIANCE 01 LËTZEBUERG a officiellement été fondé le 14 mars 2001 et est issu de la fusion des clubs traditionnels 
FC ARIS BONNEVOIE 
CS HOLLERICH.
L'Aris de Bonnevoie, dont les nombreuses apparitions en Coupes d'Europe resteront inoubliables, a notamment marqué l'histoire sportive nationale en recevant l'équipe du FC Barcelone lors d'une rencontre légendaire en 1979.
 
En 2001 l'Alliance01 devient membre à part entière de la Fédération luxembourgeoise de football. L’équipe première a terminé la saison 2003-2004 en champion de la Promotion d'Honneur. Il s'agit là du premier titre important que le jeune club acquis, et ce, trois années seulement après sa constitution. Au terme de la saison 2004/2005, l'Alliance 01 se place premier club de la ville de Luxembourg en finissant la saison premier de son groupe de relégation.
Parallèlement au succès de l'équipe fanion, l'Alliance 01 a toujours continué à œuvrer dans le sens de la formation des jeunes en ayant plus de 200 jeunes évoluant dans ses rangs. Le club, qui comptait près de 600 membres, s'est hissé jusqu'à la nouvelle fusion de l'année 2005 parmi les plus grands clubs de football du pays. Le cheval de bataille du club a toujours été le développement du football dans les quartiers de Bonnevoie et d'Hollerich en promouvant la pratique de ce sport parmi les jeunes. 
PALMARES ALLIANCE 01
Champion national:
1964 (Aris), 1967 (Aris), 1972 (Aris)
Coupe de Luxembourg:
1967 (Aris)
Champion de promotion d’honneur:
2003/2004 (Aris)
 
CA Spora
Les origines du CA Spora remontent jusqu' aux constitutions respectives du
« Racing Club Luxembourgeois », créé le 3 juin 1907
« Sporting Club Luxembourg », créé le 26 mai 1908.
Après avoir rassemblé des titres nationaux de part et d'autre, dont le premier championnat jamais organisé au Luxembourg gagné par le « Racing » en 1910 et un championnat sans une seule défaite pour le « Sporting en 1911, les 2 clubs fusionnèrent officiellement lors de l'assemblée constituante du 29 mai 1923 au Café de Commerce à la Place d'Armes. 
Le choix des couleurs du nouveau-né se fit à partir des maillots à prédominance bleue du « Racing » et jaune du « Sporting ».
Dans la saison 1924/1925 le CA Spora inscrit pour la première fois son nouveau nom au palmarès du championnat après un finish des plus passionnants.
C'est surtout dans les années 30, entre 1934 et 1938, que le CA Spora a connu son heure de gloire en remportant à 4 reprises le titre de championnat.
Après d'autres titres remportés, des apparitions en Coupes d'Europe et un dernier championnat gagné en 1989, le CA Spora descend en 1998 en promotion d'honneur suite à l'intégration de jeunes joueurs moins expérimentés dans la première équipe. Malgré ce contre-temps, le Comité du CA Spora a continué à promouvoir les jeunes talents et a pu fêter son retour en division nationale à la fin de la saison 2002/2003.
PALMARES CA SPORA
Champion national:
1910 (Racing) ,1911(Sporting), 1919 (Sporting), 1925, 1928, 1929,1934, 1935, 1936,1938, 1949, 1956,1961, 1989.
Coupe de Luxembourg:
1922, 1928, 1932, 1939, 1940, 1950, 1957, 1965, 1966, 1980
1 x Doublé (Champion+ Coupe):
1928
 
L’Union Sportive
Créée officiellement le 2 février 1908 lors d'une assemblée constituante, l'équipe de  l'Union Sportive Hollerich était formée notamment des joueurs tels que Beck, Ungeheuer, Greisch, Thill, Majeres, Jacques et Hary Leesch, Schmit, Carmes, Kauth, Nicolay etc.
Le terrain que les fanatiques du ballon rond de l'Union avaient choisi à l’époque se trouvait au lieu-dit « Pateregard ». Au même moment un autre club de la ville, basé de l'autre côté de l'Avenue de la Liberté et nom de « Stella », commençait à devenir un concurrent gênant pour l'«Union» et suite à un gentlemen’s agreement que deux clubs décidèrent de fusionner pour grandir et devenir plus fort.
En 1910, après la création d'un Championnat, l'équipe fanion perdait une rencontre décisive contre le « Racing » de Luxembourg qui devenait ainsi le premier Champion du Luxembourg.
Ce n'est que la fin du championnat 1911-1912 que l'Union réalisa son rêve : devenir Champion du Grand-Duché.
En 1925, après de nombreux succès et championnats remportés, une nouvelle fusion a été réalisée entre l' "Union Sportive Hollerich-Bonnevoie" et la "Jeunesse Sportive Verlorenkost". Il s'agissait plutôt d'une absorption de la "Jeunesse", car ce club était à court d'effectifs. Le nouveau club s'appelait à partir de cette fusion  "Union sportive Luxembourg" et son ambition était de ne plus représenter un seul quartier, mais d'être un club de toute la ville de Luxembourg. Le nouveau terrain suite à la fusion était mieux situé et se trouvait pratiquement au même endroit que l’actuel stade Achille Hammerel.
Avec l'occupation du pays entre 1940 et 1945, le club était forcé de se rebaptiser en « Verein für Rasenspiele 08 Luxemburg » (V.f.R.08) et disputait un championnat organisé par l’occupant.
Ce n'est qu'après cette triste période que de nombreux titres et apparitions en Coupes d'Europe allaient suivre faisant de qui  l' "Union" jusqu'à la fusion en 2005 - parmi un des clubs les plus renommés au Luxembourg.
PALMARES UNION
Champion national:
1912, 1914, 1915, 1916, 1927, 1962, 1971, 1990, 1991, 1992.
Coupe de Luxembourg:
1947, 1959, 1963, 1964, 1969, 1970, 1986, 1989, 1991, 1996.